Pay-as-You-Go (paiement à l’usage) signifie que vous payez uniquement en fonction de votre consommation réelle, sans engagement initial. C’est un peu comme votre facture d’électricité : plus vous utilisez le service, plus vous payez, et si vous utilisez peu, vous payez moins. Dans le cas d’Azure Files, cela couvre deux éléments principaux :
En d’autres termes, le coût d’un partage de fichiers Azure Files en mode Pay-as-You-Go dépend de la quantité de données stockées et du nombre d’opérations effectuées
Il n’y a pas de frais fixes ou d’abonnement : chaque mois, Azure facture le volume de données moyen stocké (en Go) et les transactions réellement réalisées (créer un fichier, lire un fichier, lister un dossier, etc.), ainsi que d’éventuels transferts de données sortants. Si vous n’utilisez quasiment pas le service, vos coûts seront très faibles ; si votre usage augmente, la facture reflétera cette hausse proportionnellement.
À noter : Azure propose plusieurs niveaux de performance pour le stockage de fichiers. Par exemple, il existe une option Standard (disques HDD) et Premium (disques SSD), la seconde offrant de meilleures performances mais à un coût plus élevé
Pour simplifier, notre exemple utilise le niveau standard par défaut (Azure ajuste automatiquement la performance standard en fonction de la charge). Sachez simplement que choisir un niveau de performance supérieur augmente les coûts – on paie plus cher pour plus de rapidité.
Imaginons un partage de fichiers Azure contenant 1024 Go de données (1 Téraoctet). Nous prenons les hypothèses suivantes :
Nous allons comparer deux scénarios d’usage sur un mois : un usage faible (les fichiers sont rarement accédés) et un usage modéré (les fichiers sont consultés régulièrement par plusieurs utilisateurs ou applications). Dans les deux cas, le volume de données stocké est le même (1024 Go), mais l’activité diffère, ce qui va influencer le coût via les transactions supplémentaires dans le cas modéré.
Le coût d’accès au service est de 50€ HT/mois.
Dans ce scénario, vous stockez 1024 Go mais accédez rarement aux fichiers. Par exemple, ce pourrait être une archive qu’on consulte de temps en temps.
Le tarif du stockage standard Azure Files (LRS) est de l’ordre de quelques centimes de dollar par Go et par mois. En effet, Azure Files en mode standard coûte seulement quelques centimes par GB stocké (par exemple autour de $0,04–$0,06 par Go selon la classe d’accès, ce qui donne environ 0,035–0,055 € par Go après conversion). Pour 1024 Go, on peut estimer environ 35 € à 55 € par mois rien que pour stocker les données. Prenons une base d’environ 40 € par mois pour 1 To stocké (c’est un ordre de grandeur réaliste dans la plage de tarifs Azure Files actuels).
Dans un usage très léger, les opérations (lecture/écriture des fichiers) sont peu nombreuses. Azure facture par paquet de 10 000 transactions, mais le coût unitaire est très faible (quelques fractions de centime par transaction). Si par exemple vos utilisateurs n’ouvrent que quelques fichiers par jour, le nombre total de transactions mensuelles sera peut-être de l’ordre de ~100 000, ce qui est négligeable en coût (de l’ordre de quelques centimes à 1 € tout au plus). Il n’y a pas de frais d’opérations « cachés » significatifs dans ce scénario minimal. (Azure précise néanmoins que des frais d’opérations (lecture/écriture, snapshots, etc.) s’ajoutent au stockage et doivent être pris en compte dans l’estimation globale.)
Pour 1000 Go avec très peu d’activité, la majeure partie du coût provient du stockage. L’estimation du coût total serait d’environ 40 € par mois (stockage) + un petit supplément pour les opérations (par exemple ~1 € ou moins). Environ 40 à 41 € par mois au total dans ce scénario d’usage faible. Ce coût peut être vu comme le prix de base pour « avoir 1 To dans le cloud Azure » en LRS, dès lors que l’activité reste minimale.
Ici, les fichiers sont consultés et modifiés régulièrement. Par exemple, une équipe utilise ce partage de fichiers au quotidien pour accéder à des documents, y déposer des rapports, etc. Cela augmente le nombre de transactions (lectures/écritures).
Il reste le même que dans le scénario 1 pour la partie capacité. Vous payez toujours pour 1024 Go stockés (~40 € par mois). Le volume ne change pas, donc le coût de stockage pur est inchangé.
Avec un usage modéré, les opérations de fichiers sont plus nombreuses, ce qui va augmenter la facture proportionnellement. Supposons par exemple que l’activité représente quelques millions d’opérations (ouverture de fichiers, modifications, listes de répertoires) sur le mois. Azure pourrait facturer quelques euros pour chaque million d’opérations en plus. Concrètement, le surcoût dû aux transactions pourrait être de l’ordre de quelques euros à quelques dizaines d’euros par mois dans ce scénario. Pour fixer les idées, imaginons que l’utilisation correspond à ~5 millions d’opérations sur le mois (ce qui est cohérent avec un usage quotidien par de nombreux employés) : à quelques centimes les 10 000 opérations, cela peut représenter autour de 10–15 € de frais d’utilisation.
Dans ce scénario plus actif, on additionne le stockage (~40 €) et les opérations. On obtient par exemple aux environs de 50–60 € par mois au total. En résumé, malgré une activité notable, le coût reste de l’ordre de quelques dizaines d’euros par mois pour 1 To de fichiers avec Azure Files en France. Cela reste très économique par rapport à l’infrastructure traditionnelle, grâce au modèle Pay-as-You-Go où vous ne payez que les opérations réellement effectuées.
💡 En synthèse pour 1 To stocké en mode Azure Files standard LRS, comptez environ 40 € de base par mois (stockage pur). À cela s’ajoutent les frais d’usage : presque rien si l’accès est rare, et quelques euros supplémentaires si l’accès est fréquent. L’addition finale dans nos exemples va d’environ 40 € (usage très léger) à 60 € (usage régulier) par mois. Bien entendu, plus l’activité augmente (accès intensif, des millions et des millions de lectures/écritures, sauvegardes fréquentes, etc.), plus la composante “transactions” de la facture pourra augmenter. L’important à retenir est que votre coût total inclut toujours ces deux composantes – stockage + opérations – et suit votre niveau de consommation
(Les tarifs de référence utilisés pour ces estimations correspondent aux tarifs Azure Files en vigueur en avril 2025, convertis en euros. Ils sont susceptibles d’évoluer légèrement en fonction du taux de change euro/dollar
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Lors de la création d’un stockage Azure Files, vous devez choisir un type de redondance des données. Voici les trois principaux types (du moins résilient/moins coûteux au plus résilient/plus coûteux) :
Redondance locale. Votre partage de fichiers est copié en 3 exemplaires dans un même centre de données (même site Azure). En cas de panne d’un serveur ou d’un disque, Azure bascule vers une autre copie locale transparente.
Avantage : c’est la solution la moins chère car les données sont stockées “qu’une seule fois” (3 copies dans le même lieu).
Limite : en cas d’indisponibilité majeure du centre de données lui-même (incendie, panne générale du site), les données LRS peuvent devenir temporairement inaccessibles car elles ne sont pas répliquées sur un autre site. C’est néanmoins un choix approprié pour beaucoup de scénarios courants, où l’on veut un stockage fiable à moindre coût et où une perte totale du datacenter est très improbable.
Redondance zonale. Ici Azure répartit vos 3 copies de données sur plusieurs zones d’un même région, c’est-à-dire sur plusieurs centres de données distincts dans la même région Azure. Par exemple, en région “France Central”, vos fichiers pourraient être répliqués sur 3 datacenters différents en Île-de-France.
Avantage : vos données restent disponibles même si l’un des datacenters de la région tombe en panne, car les autres zones ont toujours une copie.
Impact sur le coût : le ZRS coûte un peu plus cher que le LRS, car Azure stocke et synchronise les données sur une infrastructure plus distribuée (en mobilisant plusieurs sites au lieu d’un seul). On paye donc cette durabilité accrue par un tarif légèrement supérieur à LRS (quelques pourcents de plus en général).
Redondance géographique. Ici on passe à un niveau supérieur : les données sont copiées en deux endroits géographiques différents. Concrètement, Azure garde d’abord 3 copies locales dans la région principale, et réplique en plus vos fichiers vers une seconde région Azure distante (avec à nouveau 3 copies locales dans cette région secondaire). Par exemple, si la région primaire est “France Central”, la région de secours pourrait être “France Sud” ou une autre en Europe, qui contiendra une réplica de vos 1 To de fichiers.
Avantage : même en cas de catastrophe majeure affectant toute la région primaire (par ex. panne complète de “France Central”), une copie géoredondante de vos données existe dans une autre région, prévenant la perte de données et permettant une récupération.
Impact sur le coût : le GRS est plus onéreux car vous stockez l’équivalent de deux fois les données (une copie principale + une copie secondaire). Le coût peut être quasiment le double du LRS pour le stockage, sans compter de légers frais de transfert géo (Azure facture la bande passante utilisée pour synchroniser les données vers la seconde région). À réserver donc aux besoins critiques de continuité d’activité. (Il existe aussi une option RA-GRS permettant en plus un accès en lecture de la réplica secondaire, ainsi que des combinaisons ZRS+GRS comme GZRS, mais ce sont des variantes avancées qu’on ne détaillera pas ici.)
En résumé, LRS, ZRS et GRS offrent des niveaux croissants de protection des données, et le tarif augmente en conséquence. LRS est le moins cher (bonne durabilité locale mais une seule localisation), ZRS offre un compromis (résilience multi-datacenters dans la région pour un surcoût modéré), et GRS assure une copie dans une autre région (sécurité maximale, coût plus élevé pouvant approcher ~2× le prix du LRS pour le stockage).
Le choix dépend de vos besoins : par exemple, pour des fichiers de travail non vitaux, LRS suffit souvent, tandis que pour des données sensibles nécessitant un Plan de Reprise d’Activité (PRA), on envisagera le GRS malgré son coût supérieur.
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