Plus d’attaques et moins de ciblage. C’est le constat que nous faisons de la cybercriminalité en ce début 2017. D’après une étude de « l’Usine Nouvelle » menée sur 374 entreprises françaises, plus de la moitié des petites structures interrogées ont été touchées par une attaque en 2016 (soit +13,4 points sur un an). Et près d’un tiers des PME attaquées font état d’un impact financier, contre 7,2 % des grandes entreprises.
Au total, ce n’est pas moins de 56 % des entreprises industrielles interrogées qui reconnaissent avoir été victimes d’attaques informatiques au cours de l’année.

Ces éléments montrent bien l’ampleur du phénomène : des attaques de plus en plus fréquentes et indifférenciées auxquelles les entreprises doivent faire face, quelles que soient leurs tailles. L’objectif est clair : récupérer les données sensibles : données financières, fichiers clients… Petites, moyennes, grandes, le bilan est immédiat : les entreprises doivent se préparer pour limiter au maximum les risques liés à une attaque informatique.
La sécurisation des données doit donc devenir une préoccupation majeure. Malgré une prise de conscience des RSSI (Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information), les méthodes employées ne sont pas suffisantes et devraient impliquer tous les acteurs d’une entreprise. Tout salarié peut être une cible et un vecteur de risque potentiel. C’est pourquoi, les données sensibles doivent être sécurisées de façon fiable. Des solutions existent et permettent de se protéger efficacement des différents types d’attaques.
Face à l’explosion de la cybercriminalité (+48% entre 2015 et 2016) les entreprises se doivent de réagir vite afin de garantir la sécurité de leurs données. Ainsi, comme nous l’indique Philippe Trouchaud, associé PwC spécialiste de cybersécurité, « En France, les entreprises ont subi en moyenne 21 incidents/jour en 2015 ».
Au-delà de l’impact financier, les dégâts en termes d’image et de réputation peuvent être désastreux. Par exemple, en 2011, Sony, victime d’une faille de sécurité, a vu ses données utilisateurs compromises. La défiance qui en résultat eut pour conséquence une chute de 8% de ses actions en une semaine, soit un préjudice financier de 24 milliards de dollars.
Comme le soulignait Stephane Richard (PDG d’Orange) au FIC (Forum international sur la cybersécurité) : « La cybersécurité ne concerne pas que les grands groupes. Il y a aussi un enjeu important, celui des PME. » Les petites et moyennes entreprises sont donc également visées par les cyberattaques. Malheureusement, elles sont moins bien protégées que les grandes entreprises. Elles subissent donc un coût supérieur en cas d’attaque. Se croyant à l’abri des attaques de par leur taille limitée, leur secteur d’activité ou leur emplacement géographique, les PME et TPE françaises n’ont pas de système de sécurité informatique très performant.
Et pourtant. Ces entreprises sont tout aussi touchées que les autres par des attaques larges et indiscriminées, comme les ransomwares (qui chiffrent les données et exigent une rançon en échange de la clef).
Lorsqu’on interroge les entreprises sur les menaces potentielles, c’est bien l’humain qui apparaît comme le maillon faible de la sécurité. 57% des entreprises craignent avant tout l’erreur ou l’imprudence de leurs collaborateurs dans les menaces potentielles (Etude Usine Nouvelle et Orange).

Pourtant des opérations assez simples à mettre en place peuvent limiter dans un premier temps le risque d’attaque grave sur les systèmes informatiques.
Car nous le voyons, les solutions mises en œuvre sont encore malheureusement trop faibles. Seule 53,7% des entreprises ont augmenté le budget alloué à la sécurité informatique en 2017. La cause évoquée le plus souvent est le manque de professionnels informatiques qualifiés pour prévenir, détecter et stopper les éventuelles pertes de données liées aux cyberattaques. D’où la nécessité de se tourner vers des sociétés de conseil extérieures ou de faire appel à des hackers éthiques qui réaliseront des tests de vulnérabilité.
Dans tous les cas, la problématique des attaques informatiques ne peut désormais être ignorée des entreprises. Il en va de leur santé financière et de leur réputation sur le marché.
Si nous devions finir par quelques conseils de base, nous vous recommanderions donc de vous entourer d’experts (hébergeur, société de conseil), d’adopter des règles informatiques strictes auprès des collaborateurs, d’effectuer vos mises à jour, protéger vos réseaux et enfin, envisager un plan de sauvegarde de vos données.
A bientôt !

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