Bande passante Azure : comprendre la tarification du trafic et optimiser les coûts

La gestion des coûts cloud est devenue un enjeu majeur pour les décideurs IT. Parmi ces coûts, la bande passante Azure – c’est-à-dire le tarif facturé pour les données transférées sur le réseau Azure – est souvent sous-estimée. En effet, les frais liés au trafic réseau peuvent s’accumuler et impacter significativement la facture si l’on n’y prend pas garde. Comment fonctionne la tarification Azure pour la bande passante, et quels sont les moyens de l’optimiser ? Cet article pédagogique fait le point sur le coût du trafic Azure, en expliquant les types de transferts facturés, les niveaux de prix selon les régions du monde, des exemples concrets de facturation, ainsi que des conseils pour optimiser la bande passante cloud Azure afin de réduire la note finale.

Qu’est-ce que la bande passante Azure ?

Sur Azure, le terme bande passante désigne le volume de données qui circule à travers les centres de données Azure. Concrètement, cela inclut les données qui entrent et qui sortent des datacenters Azure, ainsi que celles qui transitent entre différents centres de données Azure (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). En d’autres termes, chaque fois que des informations sont envoyées vers Azure ou depuis Azure, ou encore échangées entre deux régions Azure, ce transfert de données est considéré comme de la bande passante. Azure ne prend pas en compte ici la vitesse de connexion ou le débit (comme on pourrait l’entendre par bande passante dans d’autres contextes réseau), mais bien le volume de données transféré (exprimé en Go/GB par exemple).

Il est important de noter que certains types de transferts réseau sont exclus de cette définition car gérés par d’autres services spécifiques. Par exemple, les flux passant par un réseau privé dédié ExpressRoute, par un CDN (Content Delivery Network) Azure ou par un service de Peering (interconnexion) sont facturés selon les tarifs de ces services et non comme de la bande passante standard (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Dans le cadre de cet article, nous nous concentrerons sur la bande passante « classique », c’est-à-dire le trafic Internet et inter-régions Azure.

Pourquoi et comment la bande passante est-elle facturée ?

Héberger des données et des services dans le cloud implique de faire transiter ces données à travers le réseau mondial de Microsoft. Acheminer du trafic consomme des ressources d’infrastructure réseau (câbles sous-marins, routeurs, accords d’interconnexions avec des FAI, etc.). Les transferts de données, en particulier les sorties vers Internet, génèrent des coûts pour Microsoft Azure, qui les répercute donc partiellement sur les clients. En facturant la bande passante sortante, Azure encourage également ses utilisateurs à optimiser leur architecture (par exemple en évitant des transferts superflus ou en rapprochant les services des utilisateurs). À l’inverse, le trafic entrant est gratuit pour inciter les clients à importer des données dans Azure sans obstacle financier.

Comment la facturation fonctionne-t-elle ?

La bande passante Azure est facturée en fonction du volume de données transférées (facturation à l’usage, par Go/GB transféré) et selon l’emplacement des ressources source et destination du trafic. Plusieurs facteurs entrent en jeu dans le calcul du coût :

Sens du trafic

Les données entrantes (depuis Internet vers Azure) sont gratuites (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure), tandis que les données sortantes (qui quittent Azure vers Internet) sont payantes. De même, les transferts au sein du réseau Azure peuvent être gratuits ou payants selon les cas (nous détaillons cela plus bas).

Localisation géographique 

Azure segmente ses régions en zones tarifaires. Par exemple, un Go sortant depuis un datacenter Azure en Europe n’a pas forcément le même prix qu’un Go sortant depuis un datacenter en Australie ou en Amérique du Sud. Cela reflète les différences de coûts d’infrastructure selon les zones géographiques.

Distance parcourue dans Azure 

Envoyer des données d’une ressource Azure vers une autre ressource Azure proche (par exemple dans la même région) coûte moins cher (voire 0) que d’envoyer des données à l’autre bout du monde ou vers une région Azure différente. Azure distingue notamment le trafic intra-région (à l’intérieur d’une même région Azure), inter-régions intracontinental (entre régions Azure d’un même continent) et inter-régions intercontinental (entre régions Azure situées sur des continents différents), avec des tarifs gradués.

Volume transféré 

Azure applique un modèle de tarification dégressif pour les transferts sortants vers Internet. En d’autres termes, plus vous transférez de données (en volume total par mois), plus le prix par Go peut diminuer par paliers. À titre d’exemple, les 100 premiers Go sortants du mois sont offerts, puis le tarif par Go est dégressif par tranches (nous détaillons ces paliers plus loin) (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure).

En pratique, la facturation de la bande passante se fait automatiquement sur votre abonnement Azure en fonction des compteurs de volume. Il n’y a pas de forfait prédéfini (sauf offres spéciales) : c’est un modèle paiement à l’usage (pay-as-you-go). Azure mesure le trafic sortant de vos services et l’affecte aux catégories appropriées (interne Azure ou Internet, par zone géographique), puis calcule le coût selon le tarif en vigueur par Go pour chaque catégorie.

Aperçu des tarifs selon les types de transfert et zones géographiques

Passons en revue les principaux cas de figure de trafic et leurs tarifs associés sur Microsoft Azure. Les tarifs indiqués ci-dessous sont tirés des données publiques de Microsoft Azure (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure) (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure) (tarifs en USD, hors taxes, par gigaoctet transféré). N’hésitez pas à consulter la page officielle de tarification Azure Bandwidth pour des détails à jour et des devis plus précis.

Les différents types de transferts de données internes à Azure

Le transfert de données au sein d’une même région Azure

Si vos ressources communiquent à l’intérieur de la même région Azure, la plupart du temps aucun coût de bande passante ne s’applique. Cela inclut notamment les échanges dans la même zone de disponibilité (Availability Zone) qui sont entièrement gratuits (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Jusqu’en 2024, Azure facturait un léger coût pour les transferts entre zones de disponibilité d’une même région, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui : aucun frais n’est appliqué sur le trafic entre zones de disponibilité Azure (que ce soit via IP privées ou publiques) (Que sont les zones de disponibilité Azure ? | Microsoft Learn). Cette mesure récente vise à encourager les architectures réparties sur plusieurs zones pour plus de résilience sans pénalité de coût.

Le transfert de données entre régions Azure (même continent)

Lorsque des données transitent entre deux régions Azure différentes situées sur un même continent, Azure applique un tarif modéré. Par exemple, un transfert entre deux régions en Europe, ou entre deux régions en Amérique du Nord, est facturé environ $0.02 par Go (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Ce tarif de ~$0.02/Go s’applique également aux transferts entre régions d’Asie ou d’Océanie (intra-continent Asie/Pacifique) (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure).

En revanche, pour les régions situées en Moyen-Orient/Afrique, le coût des transferts intracontinentaux est plus élevé, autour de $0.08 par Go au sein de ces régions Azure locales (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Et en Amérique du Sud, où Azure dispose de moins de régions, le tarif intracontinental grimpe à environ $0.16 par Go (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Ces écarts reflètent l’infrastructure réseau disponible dans ces zones : l’Europe et l’Amérique du Nord bénéficient du réseau le plus développé (d’où le tarif faible de $0.02), tandis que l’Amérique du Sud a des coûts de réseau plus importants.

Le transfert de données entre régions Azure (continents différents)

Si vos données transitent entre deux régions Azure situées sur des continents différents (par exemple, de l’Europe vers l’Asie, ou de l’Amérique du Nord vers l’Europe, etc.), le tarif est un peu plus élevé que pour l’intracontinental. Les transferts intercontinentaux depuis une région d’Europe ou d’Amérique du Nord vers une région sur un autre continent sont facturés aux environs de $0.05 par Go (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Depuis les régions d’Afrique ou du Moyen-Orient, on retrouve un tarif d’environ $0.08 par Go pour traverser vers un autre continent (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Enfin, les transferts partant d’une région d’Amérique du Sud vers un autre continent restent les plus onéreux, autour de $0.16 par Go (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure).

Remarque: Dans tous les cas de transferts internes à Azure, le trafic entrant est gratuit. En effet, Azure ne facture que la sortie de données d’une région. Ainsi, si la région A envoie 100 Go vers la région B, seule la région A verra 100 Go de trafic sortant facturé (selon les tarifs ci-dessus), tandis que la région B considérera 100 Go entrant non facturés. Cela signifie qu’en architecture multi-régions, on paye uniquement le côté émetteur des données.

Transferts de données vers Internet (sortie Azure)

Le cas le plus courant de facturation de bande passante concerne la sortie vers Internet, c’est-à-dire les données qui quittent Azure pour aller vers des utilisateurs finaux ou des services externes à Azure. Ce trafic sortant (souvent appelé egress) est payant par volume et fait l’objet d’une tarification un peu différente car Azure applique des paliers mensuels. De plus, le coût par Go varie en fonction de la zone géographique du datacenter source, car Azure dispose de réseaux plus ou moins coûteux selon les régions.

Bon à savoir : Azure offre une franchise mensuelle de 100 Go gratuits par mois pour le trafic sortant vers Internet (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Autrement dit, les 100 premiers Go que vous envoyez depuis Azure vers l’extérieur chaque mois ne sont pas facturés, quel que soit l’emplacement de la ressource. Au-delà, la facturation par palier s’applique.

Choix du routage sortant sur Azure : Impact sur la performance et les coûts

Azure propose deux options de routage pour le trafic Internet sortant : le routage via le réseau global Microsoft (par défaut, optimisé pour la performance, parfois appelé Premium) ou un routage via l’internet public local (routing via ISP, moins coûteux). Le choix du routage influence légèrement le prix par Go, surtout pour les gros volumes, mais pour simplifier nous présentons ici les tarifs standards (réseau global Microsoft, par défaut) qui correspondent aux meilleures performances.

Le tableau ci-dessous illustre les tarifs de sortie Internet (après les 100 Go gratuits) en fonction de la localisation de la ressource Azure source, d’après les données officielles Azure  (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure):

Origine du trafic sortant (région Azure)Jusqu’à 10 To/mois (après 100 Go gratuits)40 To suivants/mois100 To suivants/mois350 To suivants/mois
Europe, Amérique du Nord (Zone 1)~$0.087 par Go​~$0.083 par Go​~$0.07 par Go​~$0.05 par Go​
Asie (sauf Chine), Australie, Moyen-Orient, Afrique (Zone 2)~$0.12 par Go​~$0.085 par Go​~$0.082 par Go​~$0.08 par Go​
Amérique du Sud (Zone 3)~$0.181 par Go​~$0.175 par Go​~$0.17 par Go​~$0.16 par Go​

Tarifs indicatifs en dollars US. 1 To = 1000 Go. Au-delà de 500 To/mois, un tarif sur mesure est disponible sur demande (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure).

En lisant ce tableau, on constate par exemple que pour une machine virtuelle hébergée en Europe ou en Amérique du Nord, si elle envoie 50 To de données par mois sur Internet, le coût sera d’environ 0,087 $/Go pour les 10 premiers To, puis 0,083 $/Go pour les 40 To suivants, etc., ce qui revient à environ 4 170 $ pour 50 To sortants (en supposant tout via le réseau Azure global). En Asie ou en Afrique, ce même volume coûterait un peu plus cher (autour de 5 000 $), et en Amérique du Sud, nettement plus cher (près de 8 500 $). Cela souligne l’intérêt de bien choisir la région de déploiement de vos services en fonction de vos principaux publics pour optimiser le coût du trafic Azure.

Profitez des services CDN et Front Door pour réduire les coûts

Enfin, notons que certains transferts sortants spécifiques sont gratuits : Azure ne facture pas le trafic sortant depuis une ressource Azure vers Azure CDN (Content Delivery Network) ni vers Azure Front Door, car ces services de distribution de contenu sont considérés comme des extensions de l’infrastructure Azure. Par exemple, si vous utilisez un Azure CDN pour mettre en cache du contenu stocké sur un Blob Storage, le flux entre votre stockage et le nœud CDN est gratuit (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Seul le trafic du CDN vers l’utilisateur final sera facturé selon les tarifs du CDN. De même, alimenter un service Azure Front Door Standard/Premium depuis vos serveurs Azure n’entraîne pas de frais de bande passante (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Ces gratuités incitent à utiliser les solutions de cache Azure pour distribuer le contenu efficacement.

Les bonnes pratiques pour optimiser les coûts de bande passante Azure

Voici quelques conseils et bonnes pratiques pour réduire la facture liée à la bande passante sur Azure, sans compromettre les performances de vos applications cloud :

Utilisez un CDN ou Azure Front Door

Comme illustré plus haut, utiliser Azure CDN pour les contenus statiques (images, vidéos, fichiers téléchargeables) ou Azure Front Door pour distribuer globalement le trafic web peut grandement diminuer le trafic sortant direct de vos services principaux. Ces services de cache et de distribution placent le contenu au plus près des utilisateurs, réduisant le volume de données transitant depuis votre origine Azure. De plus, Azure ne facture pas le chemin du contenu entre l’origine et le nœud CDN/Front Door (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure), ce qui signifie que chaque cache hit économise pleinement de la bande passante facturable. Assurez-vous d’activer ces solutions surtout si vous avez des utilisateurs dispersés mondialement ou si votre application sert des fichiers volumineux.

Déployez vos ressources au plus proche des utilisateurs

Si la majorité de vos clients se trouvent en Europe, hébergez vos services dans une région Azure européenne (comme Europe Ouest, France, etc.). De même, si vous avez un large public en Asie ou en Amérique, envisagez d’utiliser une région dans ces zones pour éviter que tous les utilisateurs lointains soient servis depuis un datacenter éloigné. Rapprocher physiquement le service réduit non seulement la latence, mais peut aussi diminuer le coût trafic Azure en limitant les sorties vers Internet longues distance (qui, indirectement, peuvent augmenter l’utilisation de réseaux premium onéreux). En somme, localisez les workloads au bon endroit et utilisez éventuellement une architecture multi-régions lorsque c’est pertinent, de façon à ce qu’aucun continent ne soit servi depuis un autre de manière intensive.

Profitez des transferts gratuits intra-Azure

Maintenant que les transferts au sein d’une région (même entre différentes zones de disponibilité) sont gratuits (Que sont les zones de disponibilité Azure ? | Microsoft Learn), n’hésitez pas à architecturer vos applications en mode réparti sur plusieurs zones pour améliorer la résilience sans frais de bande passante. Par exemple, déployer deux instances d’une application dans deux zones de dispo distinctes d’une même région n’entraînera pas de coûts de trafic entre elles, alors que cela renforce la tolérance aux pannes. De même, regroupez autant que possible des services qui communiquent fréquemment dans la même région afin d’éviter des échanges inter-régions facturés. Un cas classique : base de données et serveur applicatif devraient idéalement être dans la même région pour que leurs échanges ne génèrent pas de coûts (un Azure SQL Database et une VM web dans la même région n’ont pas de frais de bande passante lors des requêtes (Pricing – Bandwidth | Microsoft Azure)).

Évitez les transferts inutiles de données 

Cela peut sembler évident, mais plus vous transférez de données inutilement, plus vous payez. Optimisez vos applications pour réduire la quantité de données envoyées : compression des réponses HTTP, utilisation de formats efficaces, limitation du polling fréquent, etc. De même, nettoyez ou archivez les données obsolètes au lieu de les synchroniser partout. Chaque Go non transféré est un Go non facturé. En évaluant vos flux réseau, vous pouvez trouver des corridors de données à optimiser (par exemple, plutôt que de faire transiter un même jeu de données plusieurs fois entre régions, stockez-le à un endroit central et évitez les duplications de transfert).

Envisagez l’option de routage « ISP » pour le trafic sortant 

Azure propose une option de Routing Preference qui vous permet d’acheminer le trafic sortant soit via le réseau global Microsoft (par défaut, plus performant), soit via le réseau public d’un FAI local (plus direct vers Internet, appelé routage via le réseau ISP de transit). Cette seconde option peut réduire les coûts de ~5-15% selon les régions (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure), notamment pour l’Amérique du Sud où la différence de prix est significative (le tarif au-delà de 10 To passe de $0.181 à $0.12 par Go en choisissant le routage ISP (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure) (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure)). Si votre application supporte une légère augmentation de latence ou une fiabilité potentiellement moindre qu’avec le réseau premium de Microsoft, ce réglage peut faire baisser la facture sur de gros volumes. C’est un compromis coût/performance à évaluer en fonction de vos besoins.

Surveillez et anticipez vos usages 

Enfin, la meilleure pratique reste de garder un œil attentif sur vos métriques de bande passante dans Azure Monitor et d’utiliser la Calculatrice de prix Azure pour estimer l’impact financier de vos architectures avant déploiement. En comprenant où se situent vos principaux postes de trafic (quelle application, quel type d’utilisateur, quelle région), vous pouvez appliquer les optimisations ciblées. Par exemple, si un rapport vous indique que 80% de votre trafic sortant provient d’un service d’API appelé par des clients sur un autre continent, cela justifie peut-être de déployer ce service sur ce continent ou d’ajouter un CDN. Azure fournit des outils (alerts de coûts, analyses) pour éviter les mauvaises surprises en fin de mois.

Ce qu’il faut retenir de la tarification sur la bande passante Azure

La facturation de la bande passante Azure peut représenter une part non négligeable des coûts cloud, surtout pour les applications à fort trafic ou distribuées globalement. Il est donc crucial pour les décideurs IT de comprendre comment fonctionne la tarification Azure en matière de trafic réseau, afin d’anticiper ces dépenses et de concevoir des architectures efficaces. En résumé, retenez que les transferts entrants et intra-région sont gratuits, mais que les transferts sortants Internet et inter-régions sont payants selon des tarifs variant par zones géographiques (Europe/Am. du Nord moins chers que Afrique ou Am. du Sud, par exemple) (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure) (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure). Les exemples de scénarios ont montré comment ces coûts peuvent s’additionner, mais aussi comment les limiter.

Heureusement, il existe de nombreuses bonnes pratiques pour optimiser la bande passante sur le cloud Azure : utilisation de CDN, déploiements locaux aux utilisateurs, minimisation des transferts inutiles, etc. En appliquant ces stratégies, les entreprises peuvent réduire significativement le coût du trafic Azure tout en maintenant des performances élevées et une architecture résiliente. N’hésitez pas à consulter les outils Azure (calculateur de prix, rapports de coûts) et à s’appuyer sur les données de tarification officielles (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure) (Tarification – Bande passante | Microsoft Azure) pour prendre des décisions éclairées. En maîtrisant vos coûts de bande passante, vous optimisez votre investissement cloud et évitez les mauvaises surprises sur votre facture Azure.

FAQ – Bande passante Azure : ce qu’il faut savoir

Quels transferts de données sont gratuits sur Azure ?

Les transferts entrants (depuis Internet vers Azure), les transferts internes à une même région Azure et le trafic sortant vers Azure CDN ou Azure Front Door sont gratuits. C’est un avantage important pour optimiser vos coûts.

Comment est calculée la facturation du trafic sortant Azure ?

Le trafic sortant (vers Internet ou vers d’autres régions Azure) est facturé selon la zone géographique du datacenter d’origine et le volume total transféré mensuellement. Azure applique une tarification dégressive : plus vous transférez de données, moins le coût par Go est élevé.

Comment optimiser les coûts liés à la bande passante Azure ?

Vous pouvez réduire les coûts en utilisant Azure CDN pour le contenu statique, en rapprochant vos services des utilisateurs finaux, en minimisant les échanges inter-régions et en choisissant l’option de routage ISP pour certains scénarios non critiques.

Est-ce rentable d’utiliser plusieurs régions Azure ?

Utiliser plusieurs régions Azure peut améliorer les performances pour les utilisateurs répartis géographiquement. Cependant, cela engendre souvent un léger surcoût dû à la synchronisation inter-région. Il est conseillé d’évaluer ce compromis en fonction de vos besoins spécifiques en matière de performance et de résilience.

Voici une explication claire et accessible à intégrer dans l’article, afin d’expliquer pourquoi les tarifs Azure sont généralement indiqués en dollars américains :

Pourquoi les tarifs Azure sont-ils exprimés en dollars américains (USD) ?

Microsoft Azure est une plateforme cloud à vocation mondiale, proposée par Microsoft, une entreprise américaine ayant son siège social aux États-Unis. En conséquence, la monnaie de référence utilisée pour afficher les tarifs standards des différents services Azure, y compris la bande passante, est le dollar américain (USD).

Cette pratique facilite une harmonisation des prix à l’échelle globale, offrant une base tarifaire unique et cohérente à travers tous les pays. Ainsi, les décideurs IT peuvent aisément comparer les coûts d’Azure d’un pays à l’autre ou avec d’autres fournisseurs internationaux.

Toutefois, lors de la facturation effective, les prix en dollars sont automatiquement convertis dans la monnaie locale du pays du client, sur la base des taux de change officiels en vigueur à la date de facturation. Cela permet à chaque entreprise de maîtriser ses coûts réels dans sa propre devise.


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